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Bienvenue à vous sur mon blog dédié à  la musique électronique . Anciennement Dorian Winieski Blog maintenant rebaptisé Electronic Music Blog  et repartant de zéro, vous allez pouvoir découvrir et redécouvrir des artistes ,  dj , compositeurs , musiciens  qui ont contribuer à la création de cette musique , ainsi qu'à la nouvelle génération qui contribue à  la musique électro du moment . Vous pouvez aussi découvrir l'histoire des différents styles de  musique électronique  , comme  la Techno    ,  La House Music  ,  L'Eurodance  ,  La Synthwave  et pleins d'autres styles . Il y a aussi 3 articles sur les "  Synthétiseurs Virtuels  " où vous allez pouvoir télécharger gratuitement des  synthétiseurs VSTI , des effets divers et des logiciels de MAO pour tout ceux et celles qui souhaitent se lancer dans la création musicale . J'ai créer ce blog pour vous faire partager ma passion et mon amour pour cette musique que j'ai découvert grâce à l'album

La musique Techno / Trance

La musique Techno


La techno est un genre de musique électronique ayant émergé aux États-Unis au milieu des années 1980.

Le plus souvent composée en home studio et réinterprétée par des DJ lors de pratiques festives, la techno est avant tout une musique de danse, par essence répétitive. Sa gestation se fait en parallèle de l'apparition de la house music  à Chicago, mais la techno s'inspire plus volontiers encore de l'électro et de la new wave, ainsi que de la soul, du funk et des thèmes musicaux futuristes qui prévalaient dans la culture populaire, notamment de l'Amérique industrielle de la fin de la guerre froide. Au cours des années 1990, la techno music se développe en véritable culture musicale grâce à l'accueil que réservent l'Angleterre et surtout l'Allemagne aux artistes de Détroit.


La musique Techno

La techno est une musique instrumentale généralement répétitive, souvent produite pour des mixsets. La presse spécialisée et les connaisseurs de musique techno utilisent différemment ce terme parfois pour décrire les musiques tech house et trance. La « techno » est souvent confondue avec les autres termes généralistes de musique électronique et dance.

Le passé musical de la ville de Détroit est particulièrement riche, notamment symbolisé par le label Motown qui fit d'elle, entre 1959 et 1971, l'épicentre de la soul et du funk aux États-Unis. Si les pionniers de la techno revendiquent cet héritage, ils précisent néanmoins que certains groupes européens ont joué un rôle capital, au premier rang desquels se trouve sans aucun doute le groupe allemand Kraftwerk. Il est aussi utile de rappeler l'apport essentiel de l'ingénieur américain Robert Moog et également de sa condisciple Wendy Carlos à travers, entre autres, les expérimentations sonores qu'ils proposent dès 1968 avec l'album Switched-On Bach.

En France, un musicien comme Richard Pinhas propose, dès 1974, des « variations » électroniques d'une troublante modernité. Mais formé en 1970, le groupe allemand Kraftwerk est cité à juste titre comme l'influence déterminante des artistes ayant donné naissance à la techno en tant que telle. Si l'ensemble de la discographie de Kraftwerk connait un succès mondial, deux disques symbolisent plus particulièrement toute l'importance du groupe dans la genèse de la techno music. Tout d'abord Autobahn, issu de l'album éponyme paru en novembre 1974, qui tout au long de ses 22 minutes expose déjà la plupart des éléments musicaux présents dans la future techno.


La musique Techno - Juan Atkins


À l'écoute de The Electrifying Mojo, Atkins, May et Saunderson, trois amis surnommés « The Belleville Three » du nom de l'école secondaire où ils se sont rencontrés, sont ainsi exposés non seulement à Kraftwerk, mais aussi à Giorgio Moroder, Tangerine Dream, Yello et bien d'autres artistes de cette grande avant-garde européenne, sans oublier des artistes américains tels Prince, Sylvester (et son mixeur Patrick Cowley), The B-52's ou George Clinton, ainsi qu'à l'ensemble du catalogue de la Motown. Atkins, May et Saunderson citent tous trois l'émission Midnight Funk Association comme le déclic les ayant conduit à produire cette nouvelle musique bientôt appelée techno et Atkins ajoute avoir entendu en Kraftwerk l'expression musicale concrète de l'ère électronique naissante. Au regard de l'histoire, c'est en formant le duo Cybotron qu'Atkins synthétise l'ensemble des influences reçues de The Electrifying Mojo et crée une musique qui, si elle est encore proche de celle de Kraftwerk, prend cependant ses distances notamment par l'abandon définitif de la structure chanson (introduction/couplets/refrain…).

La musique Techno - Derrick May

La techno naît symboliquement en 1985 avec la création par Juan Atkins du label indépendant Metroplex, suivi des labels Transmat (mai 1986) et KMS (1987, Saunderson). Si la musique d'Atkins est toujours restée très cérébrale, May et Saunderson donnent à la techno son caractère explicitement dansant et festif. Jouée lors d'émissions de radio quotidiennes ou lors de fêtes plus confidentielles dans des clubs d'écoles secondaires de Détroit, la techno devient une musique de rassemblement et de fête mais son succès, qui reste longtemps confiné à sa ville d'origine, ne la dénature pas encore. Quelques clubs plus formels font leur apparition, notamment le Music Institute dans le centre-ville de Détroit, fondé entre autres par May. Même s'il n'a pas été d'une grande longévité, ce club a connu une renommée internationale grâce aux prestations de ses DJ mixant des nuits durant et à son bar ne servant que des jus de fruits et des smart-drink (boissons sans alcool). C'est au Music Institute qu'un Richie Hawtin, par exemple, fait ses premières armes.


La musique Techno - Richie Hawtin

Les producteurs de musique utilisent le terme « techno » de manière généralisée à partir de 1984, avec le morceau Techno City de Cybotron Des références sporadiques à une « techno-pop » bien mal définie ne peuvent être trouvées dans la presse musicale vers le milieu des années 1980. Mais ce n'est qu'avec la sortie de la compilation Techno The New Dance Sound of Detroit sur le label Virgin en 1988 que le mot commence à avoir le sens officiel actuellement connu. Cependant, le crédit du terme « techno music » peut être alloué à un DJ et propriétaire de magasin de disques allemand, Talla 2XLC , qui l'utilisait déjà dans son magasin en 1982 pour désigner un genre musical.

Son groupe musical, le Moskwa TV, faisait d'ailleurs partie des groupes présentés par l'émission Midnight Funk Association. Rétroactivement, des œuvres telles que le morceau ShareVari de A Number of Names (1981), les premières œuvres de Cybotron (1981), le morceau I Feel Love de Donna Summer produit par Giorgio Moroder (1977) et les morceaux dansants du répertoire de Kraftwerk (entre 1977 et 1983), sont qualifiés de techno, puis d'électro en ce qui concerne A Number of Names et Cybotron. Ces morceaux disco électro partageaient avec la techno une utilisation intrinsèque de rythmiques électroniques et leur popularité sur les pistes de danse.

Techno Music

Dans les années qui suivent la sortie de la compilation Techno! The New Dance Sound of Detroit, cette musique est décrite par la presse musicale dance comme le pendant house de Détroit, au son plus high-tech et plus mécanique. Car, si leurs contextes d'émergence sont distincts et autonomes, la musique techno s'appuyait cependant sur les mêmes structures que la musique house émanant à la même époque de Chicago, bien que celle-ci ait été plus proche de la soul, plus sobre et d'un style plus directement issu du disco. De plus, le succès de la house hors de sa ville d'apparition fut bien plus précoce et considérable, ce qui explique que cet amalgame se soit fait au détriment de la techno. Les producteurs de musique de l'époque, en particulier Derrick May et Kevin Saunderson, avouent avoir été fascinés par la scène de Chicago et avoir été influencés par la house en particulier.


La musique Techno - Kevin Saunderson


L'engagement de l'Allemagne avec la musique underground américaine s'est faite en même temps qu'au Royaume-Uni durant les années 1980. En 1987, une fête allemande inspiré par le son de Chicago s'établit. L'année suivante (1988), l'acid house se popularise massivement auprès des Allemands. En 1989, les DJ allemands Westbam et Dr. Motte fondent Ufo Club, une fête illégale, cofondée avec Love Parade. Après la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, des soirées techno underground poussent comme des champignons à l'Est de Berlin, ainsi qu'une scène rave comparable à celle du Royaume-Uni. Paul van Dyk remarque l'impact important de la techno qui établit les connexions sociales entre l'Allemagne de l'Ouest de l'Est.

En 1991, de nombreuses soirées se popularisent, dont Ufo Club, et la scène techno berlinoise se centre elle-même à trois endroits différents : Planet (plus tard renommé E-Werk par Paul van Dyk), Der Bunker (haut lieu de la scène gabber berlinoise), et Tresor. À cette époque des DJs augmentent l'intensité et la vélocité du son techno, pour devenir plus tard du hardcore. DJ Tanith commente en ce temps que « Berlin a toujours été hardcore », hippie hardcore, punk hardcore, et maintenant un son house hardcore. Ce son émergeant serait influencé par le gabber néerlandais et le hardcore belge. D'autres influences sur le développement de ce style impliquent des groupes d'electronic body music (EBM) au début des années 1980 comme DAF, Front 242 et Nitzer Ebb.


La musique Techno - Jeff Mills

L'évolution d'un morceau techno se fait principalement par l'ajout ou le retrait de pistes sonores, suivant un cycle de quatre (ou multiple de quatre) mesures. La techno se distingue par son abondance de percussions, de sons synthétiques et d'effets réalisés en studio, sur une rythmique régulière (4/4) variant généralement entre 120 et 140 battements par minute. Les instruments analogiques qu'utilisent les pionniers de la techno de Détroit incluent des boîtes à rythmes comme la Roland TR-808 et la TR-909.

Dans la techno de Détroit originelle, la plupart des compositions donnent une large place à la mélodie et à la ligne de basse, mais ce ne sont plus des éléments essentiels de la musique techno, comme c'est le cas pour d'autres musique de danse. Il est fréquent de rencontrer des morceaux techno les omettant entièrement. La musique techno est particulièrement adaptée au disc-jockeying, du fait qu'elle est principalement instrumentale et produite à des fins d'incorporation en continu dans une partie musicale comprenant différentes compositions entremêlées pendant de longs enchaînements synchronisés. Même si d'autres musiques de danse peuvent être décrites en ces termes, il reste que la musique techno a un son distinct qui fait qu'elle peut être très facilement reconnue par ses amateurs.


La musique Techno - Home Studio

Le studio d'enregistrement et le home-studio utilisés par les compositeurs de musique techno peuvent être composés d'un seul ordinateur ou de plusieurs claviers, synthétiseurs, échantillonneurs, processeurs d'effets et console de mixage, le tout étant inter-relié. Si la plupart des musiciens techno utilisent une grande variété d'équipement et excellent à produire des sonorités et des rythmiques jamais entendues, ils semblent qu'ils restent assez souvent dans des frontières stylistiques établies par des contemporains, ce qui a pour conséquence l'apparition d'une foison de sous-genres . Il y a plusieurs manières de faire de la  techno music, mais il est typique d'utiliser une technique de composition dérivée de l'instrumentation électronique, en particulier des séquenceurs.

Même si on peut dire que cette technique prend ses sources dans les éléments structurels occidentaux, on peut dire qu'elle se distingue des approches de composition traditionnelles, telles que l'appui du système de notation, du système tonal et de la mélodie ou la création d'accompagnements pour voix. Quelques-uns des morceaux techno les plus marquants peuvent se résumer en une utilisation ingénieuse de la boite à rythmes, en interaction avec différents types de réverbération et de filtres de fréquences, mélangés de telle sorte que l'on ne sait plus où le timbre de l'instrument se termine et où les différents effets commencent.

La musique Techno - Carl Cox

A la place des techniques de composition traditionnelles, le musicien techno utilise le studio électronique comme un seul grand et très complexe instrument de musique : un orchestre de machines interconnectées, dont chacune peut produire à la fois des timbres familiers ou extra-terrestres. Initialement, chaque machine était utilisée pour produire les motifs sonores répétitifs et continus qu'elle produit par défaut, selon les capacités et les limites des premiers séquenceurs. Au lieu de reproduire les arrangements que l'on peut réaliser avec des interprètes, le musicien techno est libre de mettre en place des combinaisons sonores irréelles. Cependant, un grand nombre de musiciens s'acharnent à produire un équilibre réaliste/irréaliste des arrangements et des timbres, facilitant la danse et l'écoute, plutôt qu'une démonstration de tous les extrêmes rendus possible par ses machines.

Une fois que le musicien a travaillé cette palette de textures, il recommence le travail en se concentrant cette fois non sur le développement de nouvelles textures mais sur l'arrangement de celles-ci. Selon la manière dont elles sont reliées, elles peuvent s'influencer les unes les autres, au fur et à mesure de la constitution des couches sonores et tout ceci peut être capté par le musicien sur la console de mixage. Il fait cela à l'aide de la console de mixage et du séquenceur, en ramenant à l'avant-plan ou en éloignant des différentes couches sonores, jouant avec les effets pour les rendre plus ou moins hypnotiques ou créer des combinaisons plus ou moins propulsives. Le résultat est une manipulation déconstructive du son, devant autant en quelque sorte à Claude Debussy et au futuriste Luigi Russolo qu'à Kraftwerk et Tangerine Dream.


La musique Techno


Trance Music


En 1988, au Royaume-Uni, un nouveau courant de musique électronique émerge de la scène dance, l'acid house. Initialement apparu à Chicago au début des années 1980, l'acid house se propage rapidement dans le monde de la nuit britannique et provoque l'explosion des rave parties dans le pays. Au cours des étés 1988 et 1989, l'acid house déclenche le Second Summer of Love, un véritable phénomène culturel en Grande-Bretagne d'une ampleur qui n'avait pas été vue depuis la vague punk.

Certains morceaux issus de ce mouvement sont rétrospectivement rapprochés de la trance, notamment certains titres composés par le groupe anglais KLF et que le groupe labellisa justement « Pure Trance ». Ainsi que les bien-nommés Kylie Said Trance (1989) et Last Train to Trancentral (1990) où encore les titres des artistes allemands Frank de Wulf aka Modular Expansion, Time Modem, Metropolis et Transform avec respectivement Cubes (1990), Welcome to the 90's (1990), Time Of War (1991) et Transformer (1992) sont encore considérés comme des morceaux pionniers de cette trance naissante.

La musique Trance

Deux titres sortis en 1990 sont considérés comme les premiers véritables morceaux de trance et se disputent donc la paternité du genre : Age of Love du groupe éponyme italo-belge, qui a servi de base pour la scène trance allemande des années 1990, et We Came In Peace de Dance 2 Trance. Parmi les autres morceaux ayant influencé le genre sont cités également Yaaah/Techno Trance de D-Shake (1990), Papua New Guinea de Future Sound Of London (1991), Stella de Jam & Spoon (1992), Café Del Mar d'Energy 52 et Dreams de Quench (1993).

L'Allemagne est une place clé dans le développement de la culture trance music. Francfort-sur-le-Main est souvent cité comme le lieu de naissance de la trance, notamment par l'intermédiaire du club le Dorian Gray. Comme témoins du Frankfurter Trance Sound, on trouve notamment Sven Väth ou encore DJ Dag qui collabore avec Jam El Mar sur Dance 2 Trance. À la même époque, une mouvance trance naît à Berlin autour d'artistes tels que Paul van Dyk. À partir de 1994, la trance music commence à connaître une véritable popularité en tant qu'alternative à la house et à la techno.

Parallèlement à l'émergence de la trance music en Europe, un mouvement underground autour des musiques acid house et new beat se développe à la fin des Années 1980 à Goa en Inde pour donner naissance à ce qui deviendra ensuite la trance psychédélique au début des Années 1990. À l'origine une ancienne colonie portugaise, la région de Goa, et notamment le village d'Anjuna, devient le centre d'affluence des hippies du monde entier vers la fin des années 1960. Parmi les acteurs de la scène Trance Goa produite à l'origine en Grande-Bretagne et dans une moindre mesure en Israël, on peut citer Goa Gil, Juno Reactor, Man With No Name, Raja Ram & The Infinity Project, Astral Projection, Total Eclipse, Hallucinogen.

Trance Music

La trance est un courant de musique électronique qui regroupe une grande variétés de styles, ce qui en fait un genre ambigu pour lequel il est difficile de s'accorder sur une définition. La musique trance dérive directement de la techno, de l'ambient, du breakbeat (jungle et drum and bass incluses), des musiques new-wave liées au synthétiseur et tire initialement ses racines de l'acid house et de la new beat. Le tempo de la trance en général se situe entre 125 et 150 bpm.

Au début des années 1980, Klaus Schulze compose plusieurs albums expérimentaux de musique planante et progressive. Plusieurs morceaux se rapprochent des débuts de la trance ; le mot trance se retrouve d'ailleurs dans deux de ses albums, Trancefer (1981) et En=Trance (1987). Le terme peut également dériver du projet Dance 2 Trance qui fut un des pionniers du mouvement. Le terme « trance » peut également se référer à « transcendance », rappelant l'aspect spirituel de ce genre musical.


La musique Trance - Klaus Schulze

Acid trance : L'acid trance est un genre de musique électronique dérivé de l'acid house et de la techno. Historiquement, il est l'un des premiers sous-genres de la trance, apparu au tout début des années 1990. Il se caractérise par le son acid typique du synthétiseur Roland TB-303, et présente les traits caractéristiques des débuts allemands de la Trance : des thèmes répétitifs et planants, un rythme proche de celui de la Techno, mais une mélodie plus présente, en vue de créer un effet hypnotique. Ce style, qui avait fait la notoriété d'artistes comme Jam & Spoon, Hardfloor et Emmanuel Top dans les années 1990, n'est pratiquement plus produit.

Trancecore : Ce genre de trance est une sorte de fusion entre happy hardcore et acid house.

La trance psychédélique

Trance Goa ou trance psychédélique : La trance psychédélique est un des premiers sous-styles de trance à avoir fait son apparition. La trance psychédélique est née de la rencontre entre les hippies, les DJ's anglais issus de la vague acid house, New beat et les jeunes soldats israéliens passant leurs vacances sur les plages de Goa, (en Inde), au tout début des années 1990, après leur service militaire, d'où le nom de « goa » ou « trance Goa » donné au départ à ce style. La trance psychédélique est popularisée par la suite, en Europe et dans le monde par des artistes tels que The Infinity Project, Goa Gil, Hallucinogen, Man With No Name, Astral Projection, Juno Reactor, X-Dream, Transwave, Total Eclipse, Etnica, et est régulièrement jouée en rave party depuis la première moitié des années 1990.


Trance Music

La trance Goa se caractérise comme étant le mélange de boucles acides, générées par la Roland TB-303, à des rythmiques rapides et de longues nappes synthétiques, accompagné parfois de mélodies et de chants mystiques hindous. Les morceaux sont longs et rapides (entre 130 et 160 BPM). Depuis 2000, la scène trance psychédélique, voit apparaître plusieurs courants : Full on, dark psy, goa new school, psy prog ou progressive psytrance. Les artistes du genre incluent Paul Oakenfold, Eat Static, Electric Universe, Shiva Shudapu, James Monro, Cosmosis, Astrix, Miranda, Blue Planet Corporation, Koxbox.

Hard trance : La hard trance, apparue lors de la première moitié des années 1990 via des artistes comme Jones & Stephenson, Legend B et des maisons de disques comme Bonzai Records est un style de trance au kick bass plus dur et des mélodies typiquement Trance. Au tout début sa rapidité dépassait largement les 150 BPM. Progressivement ce style va se ralentir pour avoisiner entre 138 et 145 environ. Une des périodes phares de la hard trance est également la période de 2002 jusqu'à 2005 avec des artistes comme Scot Project, Cosmic Gate, Dumonde, Yoji Biomehanika (hard trance majoritairement dominée par des allemands à cette époque) qui ont marqué par leurs productions et leurs sets.


La musique Trance - Progressive Trance

Après s'être fait quelque peu oublier ces dernières années, la hard trance renaît à l'approche de 2009 grâce à de talentueux artistes de la scène anglaise comme Will Atkinson, Kamui, et le retour de Scot Project. La nouvelle hard trance est parfois plus lente que 138 BPM, influencée par des nouvelles tendances minimalistes et électro qui se ressentent à la fois sur la mélodie et sur la bassline (bassline très électro/électrique avec une puissance incomparable à une bassline électro house, électro teck ou électro trance). Les artistes du genre incluent Scot Project, Jones and Stephenson, Yoji Biomehanika, et Kamui.

Uplifting trance : L'uplifting est parfois appelée epic trance ou euphoric trance voir tout simplement trance pour désigner justement la trance actuelle. Le terme « uplifting » remonte à la fin des années 1990. Les morceaux sont facilement reconnaissables par leur long break mélodique et planant mais aussi un beat très énergique et rapide (136-142 BPM généralement) rappelant l'influence et l'émergence de la goa/psytrance quelques années auparavant. Le but premier de cette musique est de faire monter au plus haut l'état émotionnel et sentimental de l'auditeur. Ce style, très populaire à partir des années 2000, principalement en Allemagne et au Benelux a connu un léger essoufflement de 2007 à 2014 environ, avec des artistes s'orientant vers des styles plus lents comme la progressive trance ou l'electro trance. Les artistes du genre incluent Armin van Buuren, Jorn Van Deynhoven, Sean Tyas, John O'Callaghan, et Aly and Fila.


Trance Music - Psytrance

Progressive psytrance : La psy progressive est un style de trance, plus underground, né en Europe au milieu des années 2000 et issu du croisement entre la trance psychédélique et la House progressive. Elle garde le tempo de la house et les caractéristiques de la house progressive mais emprunte les sons plus noirs et complexes de la psytrance. Elle est souvent jouée lors de warm-up en rave party ou en fin de soirée, et appréciée pour son côté jovial et entraînant. Les artistes du genre incluent Shiva Chandra, Ace Ventura, Liquid Soul, Suntree, Ritmo, Static Movement ainsi que divers artistes issus des courants Trance-goa et psytrance.

Dream trance : La dream trance (dream house ou dream music) est un sous-genre de la trance apparu au milieu des années 1990 avec le morceau Children du DJ/producteur italien Robert Miles, qui le popularisera en Europe et même aux États-Unis. Sa particularité est d'utiliser en premier plan une mélodie de synthétiseur avec un son de piano, le tout à grand renfort de nappes planantes et de beats techno. En vogue, au cours d'une courte période entre 1995 et 1997, la dream trance disparait aussitôt la fin de cette décennie . Les artistes du genre incluent Robert Miles, et DJ Dado.


Trance Music - Trance Rave

Handsup : Le handsup, aussi appelé dancecore, est un genre de musique électronique créé en Allemagne aux environs de 2003. Ce style a pour caractéristiques d'être très rythmé, dynamique, mélodique et généralement chanté. Le handsup est un mélange de trance et de dance des années 1990, Son tempo se situe entre 140 à 145 BPM. Se présentant souvent comme l'évolution de l'Eurodance. Le handsup est parfois désigné comme « hard dance » ou « euro-trance ». Les artistes du genre incluent Raindropz, DJ Gollum, Bass up, Empyre One, Gainworx, Nivara, Accuface et Sample Rippers Klubbingman.

Tech trance : La tech trance est apparue au début des années 2000 grâce à des artistes pionniers comme Marco V. Elle croise rythmes percutants et complexes (provenant de la techno), sonorités électriques/électro, mélodies, basslines reprise de l'acid house. La tech trance comporte soit des mélodies uplifting soit des mélodies plus électronisées. Son tempo est bien souvent situé entre 135 et 142 BPM. Les artistes du genre incluent Simon Patterson, John O'Callaghan, Jordan Suckley, et Indecent Noise


La musique Trance - Trance Goa

Neo trance : Associée à la deep house et à la techno minimale la neo trance (nu trance, ou minimale trance) est propulsée sur le devant de la scène, au milieu des années 2000, par des artistes comme James Holden, Gui Boratto, Extrawelt, Fairmont (Jake Fairley), Guy Gerber, Nathan Fake et Dominik Eulberg. Cette influence majeure se retrouve dans l'évolution du son de la techno vers une tendance trance et progressive. Plus underground et moins accessible que les autres genres de trance, son tempo varie entre 115 et 130 BPM.

Au fil des années, plusieurs artistes comme Sasha et John Digweed, connu dans un premier temps pour faire de la house progressive ont rejoint cette tendance. Aussi expérimenté par Sander Van Doorn entre 2007 et 2010, celui-ci va faire reconnaître la trance minimaliste comme un style à part entière. Dans cette période, de nombreux artistes trance se sont essayés à ce style. Les artistes du genre incluent Sander Van Doorn, Moonbeam, W&W, Leon Bolier, Marcel Woods, et Marco V.


Trance Music - Uplifting Trance

Vocal trance : il s'agit d'un style de musique trance commerciale très proche de la dance music, bien loin de la Trance Goa ou Psytrance underground originelle initiée au début des années 1990 par quelques labels indépendants anglais et israéliens, et comportant des voix (généralement féminine) ou vocaux dont le pitch a été modifié et qui s'étend tout au long du morceau. Ce style récent a été développé entre autres par des membres du label Acidose, en 2018.


La musique trance

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