Arnaud Rebotini
Né à Nancy en 1970. Il se produit sous son propre nom, mais aussi sous le pseudonyme Zend Avesta. Il est aussi l'un des fondateurs du groupe Black Strobe. En 2018, il reçoit le César de la meilleure musique originale pour 120 battements par minute.
À l'époque tous deux vendeurs chez le disquaire aujourd’hui disparu Rough Trade à Paris,
Arnaud Rebotini et Ivan Smagghe décident de former le duo Black Strobe en 1997. Ensemble, ils sortent surtout des maxis et des remixes. Black Strobe tarde à passer au format long et souffre par ailleurs d’une réputation de duo bancal sur scène et dont l'entente des membres laisse à désirer.
Arnaud Rebotini fait plusieurs apparitions sur des compilations aux côtés de Air, Daft Punk, Etienne de Crécy ou Philippe Zdar.
En 2007, Ivan Smagghe annonce qu'il abandonne le groupe à cause de « divergences musicales », peu avant la sortie de l'album Burn your own church. Arnaud Rebotini se retrouve donc seul dans l'aventure, mais s'adjoint peu après les services de nouveaux collaborateurs pour les concerts : Bastien Burger, Benjamin Beaulieu et Siskid.
Le 20 octobre 2008, il sort en solo l'album de musique électronique Music Components sur le label Citizen Records. La particularité de cet album provient du fait qu'il a été entièrement conçu et réalisé avec des machines analogiques telles que la boîte à rythmes Roland TR-808, ou les synthétiseurs Roland SH-101 ou encore Roland Juno-60 ; Rebotini justifie ce retour aux machines par la valeur sentimentale de celles-ci : « C'est comme le rapport que développe un violoniste avec son instrument ».
Les médias spécialisés lui réservent un bon accueil critique et saluent la volonté d'Arnaud Rebotini de revenir à l'utilisation exclusive d'instruments analogiques : Trax le note 8/10 , Magic lui accorde 5,5/6 et Resident Advisor 4/5.
Rebotini annonce en mars 2011 la sortie pour le 23 mai 2011 de son deuxième album Someone gave me religion sur son label nouvellement créé, Blackstrobe Records.
À l'occasion de l'anniversaire des premiers pas de l’Homme sur la Lune, Arnaud Rebotini est invité le 20 juillet 2019, à jouer dans la nef du Grand Palais. Il interprète la bande originale du film 120 battements par minute avec l'ensemble orchestral, Le Don Van Club.
Printemps 2020 ,durant le confinement, Arnaud Rebotini compose et produit chaque semaine un titre inspiré de l'actualité et des pratiques émergentes en ces temps de confinement généralisé. L'idée lui est venue le matin du premier jour de confinement.
Comme pour tous les artistes, tout venait de s'arrêter soudainement pour lui : plus de tournées, plus de festivals et les agendas de sortie de disque complètement chamboulés. il se demande alors comment combler la disparition et l'absence de contact avec le public. Vient alors l'idée d'écrire un morceau électro par semaine, de le sortir chaque vendredi durant le temps du confinement. La génèse de son projet donne lieu à l'album " This is a quarantine ".
En 2022, Arnaud Rebotini renoue avec le rock dans son excellent nouvel EP ‘I Drive East’.
2023 le musicien et producteur de musique électronique , Arnaud Rebotini sort son nouvel EP ‘Youth! Take a stand’ regroupant 5 titres entre Techno , EBM et Punk/Hardcore.
I was really fascinated learning about Rebotini's early career co-founding and releasing music with Black Strobe throughout the late 90s and 2000s. It's interesting that the project ultimately became a solo endeavor for him after Ivan Smagghe's departure in 2007, but that he still performs live as Black Strobe at times.
RépondreSupprimerIl est également très impressionnant que Rebotini ait remporté un César pour sa bande originale de 120 battements par minute. La musique de films semble être une extension naturelle de son style électronique. Je suis assez intrigué par son album This is a Quarantine créé pendant le confinement en 2020, avec un nouveau titre chaque semaine.
RépondreSupprimerQuelle façon créative de rester productif dans une situation aussi inhabituelle. Je devrai vérifier cela pour savoir comment la musique a pu refléter les humeurs changeantes et les circonstances de la pandémie.
RépondreSupprimerPlus récemment, plongeant dans les sons rock sur l'EP I Drive East, puis incorporant des éléments des genres techno, EBM et punk sur Youth ! Take a Stand montre la volonté continue de Rebotini d'expérimenter et d'emmener sa musique dans de nouvelles directions. À ce stade de sa carrière qui s'étend sur plusieurs décennies, il est clair qu'il reste un artiste très pertinent et avant-gardiste.
RépondreSupprimerJ'ai hâte d'explorer davantage ses œuvres solo et ses premiers morceaux de Black Strobe pour mieux comprendre son évolution artistique. Merci pour ce résumé informatif de son parcours et de ses activités au fil des ans.
RépondreSupprimerJe suis curieux : dans les informations fournies, y a-t-il eu une mention d'artistes ou de genres spécifiques qui ont inspiré les premiers développements sonores de Rebotini ? Compte tenu de l’époque, cela me fait penser à des influences comme Basic Channel, Rhythm & Sound et d’autres groupes électroniques fondateurs. Peut-être que son style a évolué depuis, mais ce serait un bon contexte.
RépondreSupprimerIt's admirable that Rebotini founded his own label Blackstrobe Records. Artists gaining more control over their own releases and businesses seems increasingly important. Between that and his continued output, it's clear music remains an all-consuming passion well into his fifth decade. I'll have to investigate his entire discography more thoroughly after this insightful overview.
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